La procrastination quand l’action devient une montagne

Vous êtes là, assis devant cette tâche à accomplir. Elle vous regarde. Vous la regardez. Rien ne bouge. Votre cerveau, lui, s’agite.

Peut-être est-il en train de lister toutes les raisons pour lesquelles ce n’est pas le bon moment.

Peut-être trouve-t-il d’autres urgences à gérer avant. Ranger votre bureau, répondre à un message, regarder une vidéo « juste pour souffler ».

Vous savez que ce n’est qu’une excuse, mais c’est plus fort que vous.

Pourquoi est-ce si difficile ?

La procrastination, ce n’est pas de la fainéantise. Ce n’est pas un refus d’agir. C’est une lutte intérieure. Vous voulez avancer, mais quelque chose en vous freine. Comme si une partie de vous disait « Vas-y », tandis qu’une autre murmurait « Pas maintenant ».

Imaginez que vous soyez au volant d’une voiture. Vous appuyez sur l’accélérateur, mais le frein à main est serré. Le moteur gronde, mais la voiture ne bouge pas. Plus vous insistez, plus l’effort devient épuisant.

Ce frein, c’est une peur, un doute, une pression.

• La peur de l’échec : Et si je me lançais… et que ce n’était pas parfait ?

• Le syndrome de l’imposteur : Suis-je vraiment capable ? Ai-je ma place ?

• Un besoin inconscient : Peut-être que repousser cette tâche me protège d’un stress encore plus grand.

Vous vous dites que demain sera plus propice. Mais demain ressemble à aujourd’hui. Et l’angoisse de ne pas avoir avancé s’accumule.  À force de reporter, le stress monte, la culpabilité s’installe, et tu te retrouves pris dans un cercle vicieux où l’inaction devient une habitude.

L’accumulation des tâches laissées en suspens devient un poids mental qui t’épuise.

Et si ce comportement n’était pas un simple manque de volonté, mais un mécanisme inconscient bien plus profond ?

Pour les neuroatypiques : un défi encore plus grand

Chez les individus neuroatypiques (HPI, TDAH, dyslexie, etc.), la procrastination peut être encore plus marquée. Pourquoi ? Parce que leur fonctionnement particulier intensifie certains des mécanismes en jeu :

Le syndrome de l’imposteur exacerbé : Une peur d’être « découvert » comme un imposteur, surtout dans des environnements qui ne valorisent pas leur mode de pensée unique.
Les croyances héritées de difficultés d’apprentissage : Une personne dyslexique, dysphasique ou dyscalculique peut avoir intériorisé qu’elle doit fournir plus d’efforts que les autres pour réussir. Ce qui crée un stress anticipé et un besoin d’évitement.
L’addiction à la dopamine chez les TDAH : La procrastination devient un outil de gestion émotionnelle. Certains savent qu’ils sont plus performants sous pression, car leur cerveau fonctionne mieux dans l’urgence.

Transformer l’inaction en mouvement

J’appelle cela la « Procrastinatrouille », ce mélange de peur et d’habitude qui nous pousse à repousser l’échéance jusqu’au dernier moment. Si vous êtes coincé dans ce schéma, pas de panique. Il existe des solutions adaptées à votre fonctionnement.

Des actions concrètes à tester dès maintenant

✔ Identifier vos peurs : Quelle est la vraie raison qui vous bloque ? L’échec ? Le regard des autres ? Une difficulté à commencer ?
✔ Éviter de vous forcer : Plus on se contraint, plus le cerveau résiste. Trouver un équilibre entre motivation et plaisir est essentiel.
✔ Appliquer la politique des « petits pas » : Découper les tâches en micro-objectifs les rend plus accessibles et réduit l’anxiété.
✔ Travailler en fonction de votre courbe d’énergie : Repérer vos pics de concentration et les utiliser pour les tâches exigeantes.

Un levier puissant pour passer à l’action

Loin des méthodes classiques basées sur la discipline et la volonté, l’hypnose agit directement sur les blocages inconscients. Ce n’est pas une question de motivation ou de discipline. C’est une question d’alignement. Il ne s’agit pas de « se forcer », mais d’instaurer une dynamique plus naturelle et sereine.

elle permet :

• D’identifier les racines profondes de votre procrastination pour transformer l’angoisse en action fluide
• De développer des stratégies adaptées à votre fonctionnement unique

Imaginez votre vie sans…

Vous n’aurez plus besoin de lutter contre vous-même. L’action viendra naturellement, sans cette voix intérieure qui cherche à tout remettre à plus tard.

• Un esprit plus léger, sans ce poids mental constant.
• Des tâches accomplies avec fluidité, sans cette lutte intérieure.
• Une confiance retrouvée en vos capacités.
• Moins de stress, plus de satisfaction personnelle.

La procrastination n’est pas une fatalité, il est possible de transformer son rapport à l’action.

Si vous vous reconnaissez dans ces lignes, peut-être est-il temps de passer à l’étape suivante…

Cégolène Welle Hypnothérapeute à Dax