Enfant et Ado

Quand l’anxiété perturbe l’enfance…

L’anxiété chez l’enfant peut semer le doute, troubler le sommeil, peur irrationnel, freiner les apprentissages et ternir les relations. Ces peurs, souvent instinctives ou préprogrammées, s’installent dès le plus jeune âge, parfois sans que l’enfant puisse les exprimer clairement.
Lorsque les explications rationnelles ne suffisent plus, l’hypnose ouvre une voie directe vers l’inconscient. Elle propose des stratégies douces et rassurantes pour apaiser ces tourments intérieurs.

Les séances deviennent alors de véritables voyages imaginatifs : dans un cadre sécurisant, l’enfant transforme ses émotions en images ou en histoires, facilitant leur expression. Ce langage symbolique aide à réduire l’intensité des ressentis, à reprendre contact avec ce qui se vit à l’intérieur, et à retrouver un équilibre.

Chaque rencontre vient nourrir la confiance en soi, soutenant l’enfant dans son développement, son autonomie émotionnelle et son épanouissement.

Dans cette aventure, parents, enfant et hypnothérapeute avancent ensemble, en confiance.

Quand l’anxiété s’apaise, l’enfant s’épanouit.
Les enfants peuvent être particulièrement sensibles aux défis du quotidien : école, relations, séparation, changements… Cette sensibilité peut générer une forte anxiété, qui perturbe leur bien-être physique, émotionnel et relationnel.

L’hypnothérapie offre des outils concrets pour apaiser ces tensions :

• Des stratégies émotionnelles durables : l’enfant apprend à réagir plus calmement face aux situations anxiogènes, en développant ses propres ressources intérieures.

• Une réduction des émotions  physiques : les maux de ventre, maux de tête ou troubles digestifs liés au stress diminuent à mesure que l’anxiété s’apaise.

• Une confiance en soi renforcée : chaque séance est un pas vers plus de sécurité intérieure, de courage et d’autonomie.

• Des peurs surmontées : les enfants reprennent le pouvoir sur leurs inquiétudes, les comprenant et les apaisant.

• Des relations plus sereines : en comprenant mieux leurs émotions, les enfants communiquent et interagissent avec plus d’assurance avec leurs pairs et les adultes.

• Des routines de sommeil réparatrices : les suggestions de relaxation facilitent l’endormissement, limitent les cauchemars et favorisent un sommeil paisible.

Transformer les peurs en aventures :

J’accompagne les enfants à partir du CM2, ce processus est un véritable travail d’équipe, où chacun a un rôle essentiel à jouer :

• L’enfant est à la fois le spécialiste de son vécu et le scénariste de son histoire.

• Les parents sont des acteurs clés de son environnement, parfois malgré eux, et leur posture influence grandement le déroulement de l’accompagnement.

• Moi, en tant qu’hypnothérapeute, je suis une facilitatrice du changement, une médiatrice des émotions bloquantes, et parfois une conciliatrice, pour permettre à l’enfant de retrouver équilibre et apaisement.

Le rôle des parents
Votre implication est essentielle. Vous êtes une présence rassurante, un appui, une oreille attentive. Selon les besoins de l’enfant, vous serez amenés à jouer un rôle de témoin discret, d’écoute active et de soutien émotionnel.
L’objectif est de favoriser l’autonomie de l’enfant, en minimisant au maximum les souvenirs conscients liés à l’accompagnement.

Le rôle de l’enfant
Votre enfant est invité à être lui-même, sans filtre ni contrainte. Il peut parler comme il pense, avec ses mots à lui, sans avoir à chercher à « bien dire ». Ce qui compte, c’est qu’il se sente libre d’exprimer ce qu’il vit intérieurement.

Déroulement de l’accompagnement
Tout débute par un premier échange avec votre enfant, en votre présence, pour poser les bases et comprendre sa problématique.
Je vous demanderai ensuite d’organiser Quatre séances espacées de 15 jours pour initier le processus.
C’est un accompagnement centré sur l’enfant, et non une thérapie familiale, bien que la dynamique parent-enfant soit prise en compte.

Avant toute réservation, je vous invite à me contacter directement pour échanger et vérifier ensemble si je suis la bonne personne pour vous accompagner.

En cas de réactions physiques en lien avec les émotions ou l’environnement), un bilan médical complet est demandé.

Les phobies sont des mécanismes de protection innés qui se sont développés au fil de l’évolution pour assurer la survie des enfants dès leur plus jeune âge, notamment dans les environnements dangereux.

Dès la naissance, le cerveau humain est préprogrammé pour reconnaître certains dangers potentiels tels que les araignées, les serpents, les insectes volants, etc. Ces peurs préprogrammées peuvent être activées jusqu’a 7 ou 8 ans. Une fois que l’enfant a survécu jusqu’à cet âge, ces phobies ne se déclenchent généralement plus. Cependant, d’autres phobies liées à la socialisation peuvent prendre le relais à l’adolescence.

L’activation d’une phobie chez l’enfant se produit souvent de manière non verbale, par l’observation des réactions de peur des adultes, en particulier des parents ou des proches. Cet apprentissage est immédiat et la trace du danger est gravée dans le cerveau de l’enfant de manière permanente.

En fonction du contexte de l’activation, l’enfant peut développer des peurs spécifiques telles que la peur des fantômes, des monstres ou des cambrioleurs, mais toujours en lien avec quelque chose de potentiellement dangereux.

Il est important de noter que les parents ne sont pas responsables de l’apparition des phobies, car celles-ci sont biologiquement prédisposées à se manifester. Leur rôle est plutôt de limiter l’évitement et la surprotection de l’enfant, car ces comportements peuvent aggraver le handicap associé à la phobie. En confrontant l’enfant à ses peurs, il a l’opportunité de réaliser qu’il n’y a pas de danger réel ou de moduler l’intensité de sa peur.

L’angoisse de séparation est une phobie de l’enfance qui peut survenir dès l’âge de 4 ans, voire même plus tôt. C’est l’équivalent d’une agoraphobie, où la peur principale est que l’un ou les deux parents disparaissent. En conséquence, l’enfant reste constamment avec ses parents et refuse de s’en séparer ou de s’en éloigner.

Cette peur se concentre généralement sur la disparition d’un parent en particulier. L’enfant peut avoir du mal à dormir chez d’autres enfants, chez des membres de la famille, et  la séparation pour aller à l’école peut être difficile. Au moment du coucher, l’enfant peut rencontrer des difficultés, préférant s’endormir en présence d’un parent. S’il se réveille dans la nuit, il aura tendance à se précipiter dans la chambre de ses parents.

Cette peur ne provient pas de l’obscurité, mais de la crainte d’être seul et de perdre ses parents.