Enfant et Ado

Dans le monde parfois intimidant des enfants, l’hypnose se présente comme un allié puissant. Lorsque les explications rationnelles atteignent leurs limites, l’hypnose ouvre une voie directe vers l’inconscient des enfants offrant des stratégies réconfortantes pour dissiper leurs craintes.

Angoisse ou Imagination Épanouie

L’enfance est une période où les peurs prennent racine, souvent de manière instinctive et préprogrammée. Des phobies évolutives aux angoisses, les enfants naviguent dans un monde parfois teinté d’obscurité. Cependant, grâce à l’hypnothérapie, ces peurs peuvent être apprivoisées de manière douce et efficace.

Les séances d’hypnothérapie se transforment en voyages imaginatifs, où les enfants explorent leurs craintes dans un cadre sécurisé. À travers l’hypnose symbolique, les émotions sont transformées en images, histoire  permettant ainsi un travail en douceur. Cette approche diminue l’intensité des ressentis, facilitant ainsi le contact et l’action sur ces émotions pour les apaiser.

Chaque rencontre renforce la confiance en soi des enfants, les aidant à grandir avec assurance et épanouissement.

Dans cette aventure, parents, enfant et hypnothérapeute marchent main dans la main.

Au cœur de cette aventure hypnotique se trouve le renforcement de la confiance en soi des enfants. Chaque séance constitue une étape vers un bien-être accru, enseignant aux enfants comment cultiver et protéger leur esprit. À la naissance, ils héritent d’un « mental » comme une parcelle de terre vierge, influencée par leur environnement. L’hypnose les guide dans la découverte et la culture de ce terrain, éliminant les peurs profondément enracinées.

Les enfants neuroatypiques peuvent souvent ressentir une anxiété accrue en raison de leur sensibilité et des défis quotidiens auxquels ils font face.

• Stratégies de gestion des émotions : L’hypnothérapie leur permet de développer des stratégies pour faire face aux situations anxiogène de manière plus calme et contrôlée
• Réduction des symptômes physiques liés au stress : L’hypnothérapie peut aider à atténuer les manifestations physiques du stress et de l’anxiété, telles que les maux de tête, les douleurs abdominales ou les troubles digestifs.
• Renforcement de l’estime de soi : Chaque séance est une étape vers une confiance en soi accrue, permettant aux enfants de grandir avec assurance et épanouissement.
• Surmonter les peurs et les doutes : L’hypnothérapie peut aider les enfants à affronter et à diminuer leurs peurs, améliorant ainsi leur confiance en leurs capacités.
• Amélioration des interactions sociales : En augmentant la connaissance de leur fonctionnement et en les testant, les enfants peuvent développer de meilleures relations avec leurs pairs et les adultes.
• Création de routines apaisantes : Grâce à des suggestions de relaxation, les enfants peuvent établir des routines de sommeil plus efficaces.
• Réduction des cauchemars et de l’insomnie : Les techniques hypnotiques peuvent aider à diminuer les troubles du sommeil en favorisant des pensées et des images positives avant le coucher.

En cas de problème psychosomatique, ( Réponses physiques aux émotions et aux stimuli environnementaux) un bilan médical complet est demandé.

Les phobies sont des mécanismes de protection innés qui se sont développés au fil de l’évolution pour assurer la survie des enfants dès leur plus jeune âge, notamment dans les environnements dangereux.

Dès la naissance, le cerveau humain est préprogrammé pour reconnaître certains dangers potentiels tels que les araignées, les serpents, les insectes volants, etc. Ces peurs préprogrammées peuvent être activées jusqu’a 7 ou 8 ans. Une fois que l’enfant a survécu jusqu’à cet âge, ces phobies ne se déclenchent généralement plus. Cependant, d’autres phobies liées à la socialisation peuvent prendre le relais à l’adolescence.

L’activation d’une phobie chez l’enfant se produit souvent de manière non verbale, par l’observation des réactions de peur des adultes, en particulier des parents ou des proches. Cet apprentissage est immédiat et la trace du danger est gravée dans le cerveau de l’enfant de manière permanente.

En fonction du contexte de l’activation, l’enfant peut développer des peurs spécifiques telles que la peur des fantômes, des monstres ou des cambrioleurs, mais toujours en lien avec quelque chose de potentiellement dangereux.

Il est important de noter que les parents ne sont pas responsables de l’apparition des phobies, car celles-ci sont biologiquement prédisposées à se manifester. Leur rôle est plutôt de limiter l’évitement et la surprotection de l’enfant, car ces comportements peuvent aggraver le handicap associé à la phobie. En confrontant l’enfant à ses peurs, il a l’opportunité de réaliser qu’il n’y a pas de danger réel ou de moduler l’intensité de sa peur.

L’angoisse de séparation est une phobie de l’enfance qui peut survenir dès l’âge de 4 ans, voire même plus tôt. C’est l’équivalent d’une agoraphobie, où la peur principale est que l’un ou les deux parents disparaissent. En conséquence, l’enfant reste constamment avec ses parents et refuse de s’en séparer ou de s’en éloigner.

Cette peur se concentre généralement sur la disparition d’un parent en particulier. L’enfant peut avoir du mal à dormir chez d’autres enfants, chez des membres de la famille, et  la séparation pour aller à l’école peut être difficile. Au moment du coucher, l’enfant peut rencontrer des difficultés, préférant s’endormir en présence d’un parent. S’il se réveille dans la nuit, il aura tendance à se précipiter dans la chambre de ses parents.

Cette peur ne provient pas de l’obscurité, mais de la crainte d’être seul et de perdre ses parents.